Marie-Madeleine Dreux d’Aubray, Marquise de Brinvilliers, une si douce empoisonneuse.
«Elle monta sur l’échafaud avec bien du courage, seule et nu-pieds. Là, elle fut un quart d’heure mirodée, rasée, dressée et redressée par le bourreau : ce fut un grand murmure et une grande cruauté. Le lendemain on cherchait ses os, parce que le peuple disait qu’elle était sainte.» nous dit Mme de Sévigné.
Marie-Madeleine Dreux d’Aubray était fille de M. d’Aubray, lieutenant civil à Paris, Homme de robe jouissant d’une belle aisance financière.
De petite taille, mais dotée d’un physique agréable avec toujours le sourire et un air doux très attachant, empreint d’innocence et de naïveté, elle avait un esprit de femme du monde remarquable qui la faisait inviter dans les salons.
Elle y rencontra le futur Marquis Gobelin de Brinvilliers, fils unique d’un président de la Cour des Comptes, bel homme fortuné et amoureux transi, qui ne tarda pas à l’épouser, lui laissant le loisir de recevoir chez elle tous ceux qui lui plaisaient.
Et c’est ainsi qu’elle fit la connaissance d’un aventurier, le Chevalier de Sainte Croix qui comprit très vite tout le profit qu’il pourrait tirer de Mme de Brinvilliers.
Monsieur d’Aubray s’émut de cette liaison et en fit le reproche à sa fille, mais comme cela ne suffisait pas, il fit embastiller Sainte Croix.
C’est à la Bastille que ce dernier fit la connaissance d’Exili, un chimiste italien fort habile et maître dans l’art de confectionner des poisons. Il devint son disciple.
A sa sortie de la Bastille, Sainte-Croix connaissait tous les secrets d’Exili et en fit profiter la Marquise de Brinvilliers qui s’avéra fort intéressée.
Pour en savoir plus, laissez le guide vous raconter la scélérate histoire de la Marquise de Brinvilliers, une si douce empoisonneuse.